Dans le cadre grandiose de Bavella, une randonnée pour marcheurs chevronnés vous attend. Le tour des Aiguilles de Bavella emprunte, dans son intégralité, le sentier de grande randonnée GR 20 : l'aller se fait par la variante alpine du sentier, tandis que le retour s'effectue par la voie classique.
Le sentier proposé part du col de Bavella (route D 268) et y revient. Il est nécessaire de garer sa voiture dans l'un des nombreux parkings aménagés.
Le parcours part du col à proprement parler, à côté de l'oratoire de Notre-Dame-des-Neiges. Pendant quelques dizaines de mètres, il faut emprunter la voie classique du GR (balises rouges et blanches); il faut ensuite bifurquer sur la droite et suivre les doubles traces jaunes de la variante alpine. Le sentier monte assez fortement, près des rochers où est installée une école d'escalade.
Le sentier grimpe sur des pentes assez raides en découvrant, au gré de sa progression, des paysages splendides (massif de Bavella et lointains qui, par temps clair, vont d'un côté de l'île à l'autre). Un passage, sur une dalle en pente, est équipé d'une chaîne, bien utile qui sert de main courante. Quelques gros rochers nécessitent éventuellement l'usage des mains. Mais il n'y a ni danger, ni difficulté technique.
Le chemin culmine au col de Pargulu, aux pieds de la tour du même nom, la plus haute du massif. À partir de là, le sentier redescend dans le vallon de l'Asinao et, près de 400 m. en contrebas, rejoint la variante classique du GR 20 (balises rouges et blanches) qui permet de revenir à Bavella.
Le retour est paisible : le chemin suit, à peu près sur tout le trajet, les courbes de niveau. Il offre sur les aiguilles de Bavella des visions lointaines qui complètent agréablement les visions rapprochées que la variante alpine, à l'aller, en avait données.
Le massif de Bavella, avec ses pins verts et gris accrochés de façon caractéristique aux rochers rouges, toujours à l'abri du vent, et, éventuellement, déformés par le vent, mérite la réputation de beauté extraordinaire qu'on lui a faite. Le promeneur chanceux pourra apercevoir des bandes de mouflons; ce massif constitue, en effet, avec le massif du Cinto, en Haute-Corse, une des deux réserves pour ces animaux.
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